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Soke Ryuho Okuyama

Soke Okuyama a expérimenté le koho shiatsu pendant ses années de pratique, entre 1931 et 1940. Il était capable de décrire l’état de santé d’une personne après avoir pris son pouls pendant 3 à 4 minutes.

L’examen du pouls, en koho shiatsu, ne permet pas seulement de prendre des informations sur une maladie, il permet également de connaître les méridiens incriminés, l’état général, l’évolution future, l’état actuel de la maladie, le futur, les maladies que la personne risque de contracter, les points faibles de ladite personne…
Le terme shiatsu a commencé à être utilisé sous l’ère Taishô, en 1967. La parution du livre de Nagoshi Tokujirô : “ Le shiatsu en 3 minutes ”, devenu un best-seller, lance la vogue du shiatsu. Dans un deuxième livre : “ Méthode de shiatsu pour rester jeune ”, il préconise d’utiliser les tsubos pour rétablir un métabolisme sanguin tranquille, apaisé.
Pour le kôhô shiatsu, cette méthode est étrange.
Pendant la seconde guerre mondiale, les méthodes de soin de l’Empereur ont fait beaucoup de progrès. C’est à ce moment qu’ont été mis au point le système et l’école de kôhô shiatsu de Maître Okuyama. Soke Okuyama a fréquenté la Kôhô shiatsu chiryo hôgaku (école de soin de kôhô shiatsu) en tant qu’élève. Il y a rencontré Minami Hai et Hirata Akira (ou Satoru).
A partir de 1934 et pendant 10 ans, Okuyama a été élève de Minami. A partir de 1946, il devient pratiquant professionnel de shiatsu. Il devient titulaire d’une chaire de kôbu (littéralement Empereur-guerrier, probablement chaire de Kôhô shiatsu et de bujutsu).
Il s’efforce d’étendre l’Hakkoryû.
De son maître Minami, il a repris dans son école de kôhô shiatsu “ l’évolution du sens du goût ” et “ l’explication du cycle des méridiens ”.
Hirata lui a enseigné les “ méthodes de soins psychologiques ”, sans toucher les personnes.

Apparemment, cette méthode n’a pas convenu à Okuyama, même si celui-ci disait pouvoir déterminer les points à stimuler sans même toucher les patients.
Le diagnostic effectué en touchant la personne est plus pratique, plus simple. Il est également possible de poser des questions au patient.

Sôke disait : “ le shiatsu se pratique habituellement en tant que médecine familiale, mais, pour des maladies compliquées et profondes, le toucher peut permettre de les prévenir. Quand une épouse fait un shiatsu à son mari, ou une mère à ses enfants, elle entretient la bonne santé, renforce les points faibles de sa famille. La main de l’amour s’étend sur ceux qu’elle soigne et doit établir un contact. Au-delà de ces contacts, il n’est pas nécessaire de toucher ”.

L’école de shiatsu de Okuyama, quoique de très grande qualité, n’était pas seulement destinée à des professionnels. Elle était ouverte à tous ceux désireux de pratiquer le shiatsu. Tout était montré à tous, même les techniques secrètes du shiatsu et du goshin.


Pour soigner, il faut faire surgir la capacité naturelle de se guérir.
S’adapter de façon naturelle, c’est l’essence de la médecine.
Les soins dont on parle ici sont légèrement différents, puisqu’il s’agit de personnes quelles qu’elles soient, et pas seulement de la famille.

Dans le Japon actuel, tant que les enfants sont petits, tout va bien, mais dès qu’ils atteignent l’âge d’aller au collège et au lycée, la communication avec les adultes devient plus difficile. Même les mères ont peu de temps et les occasions de parler diminuent.

Que se passe-t-il si parents et enfants se font mutuellement des shiatsu ?
“ Se comprendre en famille par le toucher (kazoku no saware ai) ”.
Ce genre de shiatsu est d’une efficacité redoutable.
La névrose des enfants, le manque de dynamisme, les problèmes de divorce, tout peut être amélioré. Protéger la famille, c’est aussi du goshin.

Pour l’Hakkoryû, le goshin a un sens très large qui dépasse le cadre de la médecine et des arts martiaux.
Il concerne la société.